Thursday, December 22, 2016

Maladie infantile que j'avais oubliée

Depuis des années, je ne pense plus à mon attaque de scarlatine, quand j'étais un jeune garçon. C'était une maladie très contagieuse, et j''ai été mis seul dans une chambre à l'hôpital de Grafton pendant plusieurs semaines. Mon père Bill, attristé par la mise en isolement de son fils aîné, a fait un geste extraordinaire pour me consoler. Il m'a construit un petit récepteur radio du type dit "à galène", ou "à crystal", que j'écoutais au moyen d'un casque. C'était un cadeau magnifique. Je ne pensais qu'à mon poste magique de radio. Je ne savais plus du tout que j'étais toujours souffrant. Mon père m'a guéri. La scarlatine a disparu de ma vie et de ma mémoire, sans laisser aucune trace.


Quant aux origines de cette affliction, chacun avait son idée. Ma mère était persuadé que ma scarlatine était arrivée par de grandes liasses de billets de banques en provenance de la Chine, ramenées en Australie par le couple de Lilian Pickering, une tante maternelle de mon père.

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Cette affliction n'a donné lieu à aucune séquelle. Ce n'est donc pas à cause de la scarlatine que j'aurais développé mon extraordinaire habitude mentale du raisonnement associatif...

Cerveau associatif

Je sais depuis mon enfance que je suis né avec un cerveau associatif. C’est-à-dire que j’ai un mal fou à emmagasiner des blocs informes de données autonomes, non-connectées. En revanche, à partir du moment où je mets en route une approche associative, je finis par trouver une bonne partie de ce que je cherche. Pour emprunter mon résumé préféré : Je ne cherche pas ; je trouve.

Depuis longtemps, on a l’habitude de dire que, dans nos discussions sur le cerveau humain, il est bon d’introduire le concept de l’ordinateur et de l’informatique comme une métaphore. Mais qu’il faudrait éviter d'imaginer que le cerveau fonctionnerait réellement selon les mêmes principes que l’ordinateur. Alors pourquoi cette méfiance ? Existerait-il une réalisation « en chair et en os » des méthodes de programmation, au sens informatique, qui serait totalement différente de ce que nous avons pris l’habitude de faire dans le domaine informatique ?

Tout en évoquant l’idée selon laquelle le fonctionnement du cerveau serait réellement « près » de celui du cerveau, je me rends compte que je triche un peu. Après tout, un ordinateur de l’époque archaïque de la Seconde Guerre mondiale [1939-1945] n’est pas exactement « près » d’un appareil moderne, bien que nous dirions qu’ils utilisent des principes hautement communes. Pour revenir à mon point de départ, on pourrait imaginer qu’une vieille bécane et un iMac exploitent tous les deux une approche de recherche basée sur les associations… même si leurs réalisations en chair et en os (leurs implementations) soient totalement différentes.

Quand je tente de retrouver un terme qui m’a échappé, j’exploite une approche que l’on pourrait faire marcher facilement sur un ordinateur moderne. C’est-à-dire que je demande à mon cerveau de réfléchir à la lettre A, puis la lettre B, puis la lettre C, et ainsi de suite. Et souvent, mon cerveau tombe sur le terme que je recherche.

Une approche encore plus puissante consiste à associer les éléments de nos arguments de recherche avec des choses familières dans le monde réel. La semaine dernière, mon cerveau a perdu momentanément l’expression « dissonance cognitive ». Alors, pour le premier terme, je me suis mis à imaginer un aspirateur Dyson, tandis que pour le second, j’ai imaginé un cog [pignon] de vélo.

Vraiment n’importe quoi !

Et bien, croyez-moi : ces machins idiots marchent effectivement !

Drive me to the Sun

Quelle idée merveilleuse ! ICI


Certes, il ne s’agit que d’un banc d’essai. Mais des tas de gens vont s’asseoir rapidement sur ce banc au Soleil. Homo sapiens est une créature extraordinairement imaginative.

Chien rencontre son cadeau de Noël

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Fitzroy salive de plaisir. Il n'a jamais de sa vie vu un os aussi grand !

C'était une idée de ma conductrice M, qui connait bien les animaux.

Une heure après cette prise de photo, Fitzroy avait reçu son os à côté de sa niche. Et, au cours de la nuit suivante, des monticules ont fait leur apparition tout autour de la niche.

Un jour plus tard, un ami de Pont-en-Royans s'est arrêté à l'entrée de Gamone pour dire Bonjour. Fitzroy, attaché à sa laisse, a dû penser que cet homme est venu pour prendre son trésor, car il est devenu étrangement agressif pendant un moment. Tout s'est calmé rapidement.

Wednesday, December 21, 2016

Pourquoi un certain individu est-il hétéro, et un autre homo ? Ou même bio ?

J'ai abordé brièvement cette question dans un article ici. Et je me rends compte aujourd'hui que je me suis gouré totalement. Un bébé est bel et bien né avec une orientation sexuelle précise : soit hétéro, soit homo. Ce n'est pas parce qu'une maman habille son fils en rose qu'il risque de devenir homo. S'il est né hétéro, les vêtements que sa maman le fait porter ne changera absolument rien à l'affaire. A la rigueur, si la maman faisait porter une robe rose à un jeune enfant né hétéro, celui-ci pourrait bien réagir tôt ou tard : « Qu'est-ce qu'elle est conne, ma mère, de me donner ces vêtements de fille ! »

Alors, comment expliquer qu'un papa et une maman hétéros puissent créer un fils homo ? Ma question est bête... ou, plutôt, c'était moi qui était bête quand j'ai osé poser cette question. Des parents hétéros peuvent très bien avoir un fils congénitalement homo. Un point, c'est tout ! (Qu'on me pardonne d'avoir évoqué cette situation comme s'il s'agissait d'une affliction ! J'ai réellement des progrès à faire...)

Heureusement que le grand psychologue Steven Pinker est beaucoup moins stupide que moi-même.

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Le couple naïf a droite était d'une pureté totale avant de croquer la méchante pomme d'Eden. Ils étaient donc comparables à un bébé, né sans aucune orientation sexuelle, qui finit par manger des pommes qui déterminent son orientation.

Avec davantage d'imagination, les concepteurs du mythe d'Eden auraient pu imaginer des scénarios très différents :

• Adam et Eve étaient tous les deux totalement homosexuels. Ils passaient leur temps à Eden à inventer et faire cuire de délicieuses tartes aux pommes.

• Adam était un hétéro plein de testostérone, tandis qu'Eve n'aimait que les anges de sexe féminin. Eve lançait donc constamment de pommes durs en direction d'Adam, dans l'espoir de lui faire du mal au niveau de son horrible engin, et de le mettre hors d'état de nuire.

Quand je tente de faire le compte, je tombe sur au moins neuf scénarios plausibles. Adam et Eve auraient pu être, chacun à sa guise, soit hétéro, soit homo...  soit parfaitement bio. Eden aurait pu se transformer dans un lieu fabuleux, susceptible de rivaliser avec Las Vegas.

Théorie de psychologie extraordinaire

Elle s’appelle la dissonance cognitive. Un groupe d’observateurs regarde exactement les mêmes choses qu’un autre groupe… mais chacun a l’impression de ne pas voir la même chose que l’autre groupe. C’est de la Rélativité !

Cherchez des exemples autour de vous-même. Vous serez obnubilés par la grande présence de cas de dissonance cognitive qui se présentent. C’est franchement inimaginable…

L’activité la plus appréciée du Soleil commencera dés aujourd’hui

Question pour un Européen : « Quelle est l’activité du Soleil la plus appréciée ? »

Si le sondage était conduit correctement, il y a une forte possibilité que l’on obtienne les résultat suivant : « L’activité du Soleil la plus appréciée consiste à se lever le plus tôt possible, et se coucher le plus tard possible. N’est-ce pas ? »

Alors, voilà la situation qui va se présenter de plus en plus à partir d’aujourd’hui. Puis une chose extraordinaire, c’est que ça va continuer pendant un temps fou, jusqu’à ce qu’on ait ras le bol de la chaleur estival, au milieu de l’année qui vient.

Comme disait Pierre Desproges : « C’est étonnant. Non ? »

Tuesday, December 20, 2016

Plus fort que la barbarie et la haine

Après l'acte terroriste, Angela Merkel pose des questions sur la survie de l'humanité: « Nous ne voulons pas vivre paralysés par la peur du mal. Comment pouvons-nous survivre lorsque nous avons une telle attaque qui a été perpétrée sur un marché de Noël? »


Nous ne devons jamais oublier, me semble-t-il, que dans l'histoire sur Terre d'Homo sapiens, les règnes de brutes barbares n'ont jamais mis fin à l'évolution inévitable de l'amour et de l'intelligence. Bien entendu, cette opinion paraît éphémère dans le cadre de l'horreur, et ne peut guère apaiser les gens qui souffrent. Le tunnel sera long et lugubre. Mais il y aura toujours de la lumière à l'autre bout.

T’as d’beaux yeux, tu sais

Michelle Morgane
[1920-2016]

Pas drôle du tout

Philippe Becquelin, 58, dessinateur connu sous le nom de Mix & Remix, est mort hier d'un cancer du pancréas.

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La vie après l’Apple


Une note interne de la part de Tim Cook indique qu’Apple ne va pas abandonner l’ordinateur iMac. Mon Dieu, ça me rassure ! Que diable pourrais-je faire sans l'iMac ? Rédiger mes bouquins généalogiques sur un téléphone ? Ou mieux, ne créer plus rien du tout ? J’espère en toute humilité que le patron ait demandé l’avis du président-élect des Etats-Unis avant de s’exprimer avec autant d’optimisme.

Il paraît que j’ai réellement laissé des plumes

Quand je suis tombé dans l’escalier en juillet 2015, mon nerf facial a pris un sacré coup, et les dégats n’ont pas encore disparu. Vont-ils disparaître magiquement un jour ? On verra. Comme disait François Mitterrand : « Il faut laisser le temps au temps. » Je veux bien. J'ai déjà laissé quelques plumes. L'idée de laisser également quelque temps me paraît raisonnable...


Ça ne m’empêche pas de vivre. De retour à Gamone après l’accident et un séjour de quelques mois en Bretagne, j’ai dit à ma conductrice M. que j’allais finir probablement par retrouver totalement, tôt ou tard, ma santé d’autrefois. La réaction spontanée de M. à mon optimisme m’a amusé, presque rassuré bizarrement. Elle m'a dit : « Peut-être pas ! »

Sunday, December 18, 2016

Nouveau livre de Krauss


Sortira en avril 2017. Je l'ai commandé immédiatement.

Saturday, December 17, 2016

Dans la foule, soyez ce type-là !

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Peter Jukes, auteur anglais, scénariste, critique littéraire et bloggeur a découvert cette image dans laquelle il a détecté la présence d’un homme « différent ». Peter exploite l’image comme carte de Noël comportant un conseil bref : « Soyez ce type-là ! »

Noms de famille

Oxford vient de publier un énorme dictionnaire de noms de famille.


En ce qui concerne mon nom à moi, Skyvington, je n'ai vraiment pas de chance. Il n'y aucune présence dans le dictionnaire d'un être qui aurait porté ce nom. Tant pis. En revanche, si je me contente des trois premières lettres de mon nom, Sky, on me dit que le dictionnaire offre 8.281 individus.

Si ce dictionnaire vous intéresse, vous avez probablement toujours la chance de le consulter gratuitement ICI avec le nom fanbi et le mot de passe onlineaccess.

Friday, December 16, 2016

Tour de France renouvelé oniriquement

J’ai souvent dit aux amis proches que, depuis mon retour à la maison, mes rêves sont d’une précision hallucinante… comme si mon cerveau fonctionnait d’une manière “plus propre” qu’autrefois. D’ailleurs, il faut comprendre littéralement cette expression entre guillemets. Je suis persuadé que je m’endormais autrefois avec un peu trop de vin blanc dans le sang pour faire des rêves de qualité. Tant pis, je dormais bien malgré tôt. Et l’on peut très bien vivre sans avoir des rêves précis. Le cerveau n'a jamais besoin de tourner en plein régime.

Tôt ce matin, j’ai eu un rêve détaillé et humoristique de bonne qualité. Et je peux même décrire maintenant avec précision les origines de ce rêve. A la télévision française, il existe (ou il existait, je n’en sais rien) une émission d’entretiens politiques de David Pujadas, où le présentateur, très télé réalité, aime beaucoup présenter leur « joker » : une sorte d’invité gag dont le rôle principal serait d’amuser la galerie. C’est-à-dire, de remonter l'audimat.

Or, dans mon rêve, j’ai inventé ce même genre de gag. Rien à voir avec le vrai cyclisme, le vrai sport. Seulement un gimmick destiné à attirer des téléspectateurs. Dans mon rêve, une sort de Pujadas explique aux téléspectateurs sur un ton léger que le Tour comportera aujourd'hui une nouvelle petite avant-étape inspirée des experiences ordinaires des cyclo-touristes. On demandera coureurs de simuler une panne de matériel et de trouver le meilleur moyen d’atteindre, avec leur matériel, la ligne d’arrivée de l’étape.

Mon rêve m'a donne ensuite une vidéo de la stratégie du gagnant. Dans un premier temps, comme d’autres coureurs, il s’est arrête afin d’enlever ses roues puis d’organiser son matériel pour qu’il puisse le faire entrer dans une voiture… car il comptait se transformer en auto-stoppeur.

A ce stade de mon rêve, la cerise sur le gateau s’inspirait du vieux truc des femmes censées se dénuder un peu dans l’espoir d’arrêter une voiture. Mon cycliste s’est mis légèrement à poil, puis il tentaitde  faire arrêter une voiture… afin de véhiculer lui et son matériel jusqu’à la ligne d’arrivée. Succès total !

Pour être honnête, je dois dire que mon rêve s’est plus ou moins chuté à ce point. Mon anecdote, parfaitement honnête, est con comme un balai. Disons, comme une voiture balai.

Wednesday, December 14, 2016

Argumentation logique qui n'est pas si logique que ça

Quand je pense aux amis homosexuels, je suis souvent tenté de poser une question apparemment simple : Ces personnes sont-elles nées avec l'homosexualité dans leurs gènes, ou s'agirait-il plutôt d'un comportement acquis à la suite de forces du contexte dans lequel ils ont grandi ? Autrement dit, si l'on prend le fameux symbole de l'ardoise d'écolier, était-elle fournie à l'enfant avec du code écrit dessus, ou plutôt complètement vierge ? Le grand intellectuel Steven Pinker a rédigé un excellent ouvrage sur ce sujet.


En ce qui concerne l'acquisition de l'homosexualité, on pourrait être tenté de conclure que toute personne ayant ce comportement est née ainsi, car on imagine difficilement un événement de jeunesse qui aurait transformé l'individu en homosexuel, aussi rapidement que s'il s'était bronzé à force de rester au soleil. Autrement dit, l'homosexualité serait, pour ainsi dire, dans ses gènes. Cette conclusion amène néanmoins des doutes. Si les gènes parentaux favorisaient l'homosexualité, on pourrait supposer que les parents avaient eux-mêmes ces gènes-là. Alors, si les parents étaient plutôt de comportement homosexuel, comment expliquer le fait qu'ils ont tout de même procréé ensemble pour faire naître un enfant ? Il y a quelque chose qui cloche là-dedans...

Je suis persuadé que mon raisonnement est truffé d'erreurs, mais je n'arrive pas à les détecter.

Tuesday, December 13, 2016

Livraison matinale de bois

Comme d’habitude, la première chose à faire est de prendre livraison du bois préparé par Fitzroy.


La situation est totalement surréaliste. J’ai le sentiment que, si je ne reconnaissais pas presque formellement le travail effectué pour moi par mon chien, celui-ci serait déçu. Je prends donc le gros morceau offert par Fitzroy, sans oublier le petit fragment de bois d’allumage faisant partie du lot, et je les amène dans la cuisine, tout en félicitant mon chien. Et Fitzroy donne l’impression de trouver ce petit rituel parfaitement normal.

Par la suite, Fitzroy a visiblement détecté la présence de plusieurs indices (peu nombreux mais suffisants) signalant que son maître va sans doute sortir en voiture cet après-midi avec Martine. Dans sa tête, Fitzroy possède déjà les éléments de base de la journée. Il se repose donc calmement comme un homme qui a tout compris, qui sait exactement ce qui se prépare pour les quelques heures qui viennent.

On appelle ça une vie de chien ? Je dirais plutôt une vie de futurologue.

Bon, ça suffit. Je ne compte tout de même pas raconter régulièrement cette même histoire concernant la vie programmée de mon chien. Ce n'est pas un fait exceptionnel ; c'est simplement un élément de notre existence quotidienne à Gamone.

Monday, December 12, 2016

Question que je me pose depuis toujours

Pourquoi certains animaux intelligents (chiens, singes, etc) ne parlent-ils pas ? Cliquez ici.


J'aime beaucoup cette réponse : Ce n'est pas tellement leur faiblesse cérébrale qui bloque leur capacité potentielle de prononcer des mots. C'est surtout la forme de leur gueule.

Alors, quand est-ce qu'on leur fabriquera des gueules artificielles susceptibles de leur donner la possibilité de s'exprimer vocalement ? Il y a un petit obstacle supplémentaire. Il faudrait que l'on modifie le cerveau de chaque animal destié à parler, pour qu'il sache exactement comment manipuler le gadget artificiel. On n'est donc pas sorti de l'auberge. Difficile, quand on souhaite améliorer la Nature, d'aller plus vite que la musique. Mais tout est théoriquement possible, à condition d'avoir le temps et l'enthousiasme qu'il faut.

Quelle horreur ! Transformer nos adorables chiens en robots japonais... Quant à mon Fitzroy, il lèverait rapidement une patte pour pisser sur le synthétiseur vocal... puis il le réduirait en miettes.

Monstre du Loch Internet


Depuis la naissance du web il réapparait régulièrement, chaque fois qu’un créateur de nouveau site souhaite faire quelque chose de magique dans l'espoir que Google indique son adresse aux Internautes de France et de Navarre. Ce monstre des profondeurs s’appelle SEO : Search Engine Optimization. Le principe : Pour une somme d’argent modique, des spécialistes peuvent « optimizer » votre beau site pour que n’importe quel visiteur potentiel le découvre automatiquement grâce à Google. C’est une belle idée. Le seul problème, c’est que ça ne peut pas marcher. L’idée qu’un bonhomme puisse insérer des termes magiques dans votre site web pour le rendre attirant est aussi stupide que de donner de l’argent à un charlatan pour qu’il vous transforme en quelqu’un de beau et intelligent.

Curieusement, c’est Google lui-même qui fait sortir ce mythe. Voici une démo magique. Je vais taper les termes “daily exami”. Admirez ce que Google me donne :

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Après 0,36 secondes, Google a trouvé environ 434.000 résultats qui correspondent à “daily exami”. Magiquement, il a affiché enfin le nom du journal Grafton Daily Examiner, qui n’est autre que la canard de ma ville natale en Australie ! Je n’ai pas besoin de vous dire que, sur votre ordinateur personnel, vous n’allez certainement pas obtenir le même résultat, car vous n’êtes pas un lecteur régulier de ce journal australien. Autrement dit, il n’y a pas de magie. Google emmagasine tout bêtement les opérations que vous avez l’habitude d’effectuer sur votre ordinateur. Compris ? Ou préfériez-vous imaginer naïvement que vous seriez aussi connu que le monstre du Loch Ness ?

Sunday, December 11, 2016

Le monde lui-même ne change pas ; seulement notre façon de le ressentir

Si vous demandiez à un être raisonnable de vous proposer un résumé de ce qu’est la réalité dans nos sociétés modernes, il est fort probable qu’il vous dise qu’il n’y a rien de plus simple que la réalité. Il s’agit tout simplement de l’état des choses : ce qui est, pour ainsi dire ; tout le contraire de ce qui n’est pas le cas. Un point, c'est tout. Or, cette réponse de bon sens est partiellement fausse, sinon nous ne verrions pas tant de contre-vérités.

Parlons de la politique. Les sociétés modernes se divisent en deux : d’un côté la Gauche, de l’autre la Droite. En 1962, en tant que jeune Australien naïf, je suis arrivé en France sans la moindre notion de cette distinction. Je ne savais qu’une seule chose. Mon milieu rural de Grafton était sûrement du côté Liberal ou Country Party, tandis qu’il faudrait se retrouver dans les zones pauvres de grandes villes australiennes pour trouver des citoyens du côté Labour. Autrement dit, je pensais ne rien savoir du tout sur la distinction Gauche/Droite mais, en réalité, j’étais en plein dedans. La forêt australienne m’avait simplement empêché, pendant les deux premières décennies de mon existence, de remarquer l’existence des arbres.

Un observateur exceptionnellement perspicace pourrait se dire : Puisque la moitié des gens croient X et l’autre moitié Y, il doit y avoir de petites différences subtiles entre X et Y. Ça ne devrait être, en fin de compte, qu’une distinction entre deux points de vue en parallèle. Et voilà un commencement de la sagesse. On croit regarder deux univers totalement différents : celui de la Gauche et celui de la Droite. La vérité, c’est qu’il n’y a qu’un univers unique. C’est le regard des uns et des autres qui donne la fausse impression de l’existence simultanée de deux univers qui s’opposent constamment, l’un à l’autre.

Pluie dure tombe sur Patti Smith

                                         © Jessica Gow /TT News Agency / AFP

Remplacer Bob Dylan n'est pas chose facile. A Stockholm, Patti Smith a fait de son mieux... mais, submergée par l'émotion, elle n'est pas arrivée jusqu'au bout de la chanson A Hard Rain A-Gonna Fall. Dans un discours lu lors du banquet Nobel par l'ambassadrice des États-Unis en Suède, Dylan s'est dit réellement "honoré" par le prix.

Premier ouvrage sur l’IA publié en France

En 1971, je travaillais auprès de Pierre Schaeffer [1910-1995] au Service de la Recherche de l’ORTF. Schaeffer m’a donné alors les moyens de faire aux Etats-Unis une série de 5 émissions intitulée Aujourd’hui, les machines et les hommes, réalisée par François Moreuil et diffusée dans le magazine Un certain regard de Jacqueline Adler. C’était la belle époque où Pierre Schaeffer pouvait compter toujours (comme moi-même) sur l’aide de Jean Drucker [1941-2003, père de Marie] à l’ORTF, notre « maison mère ».

En 1976, bien après mon départ de l’ORTF, le professeur Jean-Marc Lévy-Leblond m’a permis de publier aux Editions du Seuil le tout premier ouvrage sur l’intelligence artificielle à paraître en langue française. Mon ami Daniel Furjot a rendu correct mon français.


Pendant de nombreuses années, ce livre était pour moi une clé d’ouverture de toutes sortes de portes en France. Aujourd’hui, la discipline de l’IA (intelligence artificielle) a fait beaucoup de progrès, et l’intérêt de mon vieux bouquin n’est bien entendu que purement historique… et (pour moi) sentimental.

L'expression « Machina sapiens » a été utilisée dans la première de mes 5 émissions par Walter Rosenblith [1913-2002], professeur au MIT (Massachusetts Institute of Technology).

Saturday, December 10, 2016

Les agissements nocturnes de Fitzroy sont de la folie

Mais, dans les mots de Shakespeare, cela ne manque pas de méthode. Je parlerais franchement de l'intelligence du type Homo.


Vers la fin de la nuit, à une heure où je suis endormi, Fitzroy entame toujours quelques petites opérations. Il va aller jusqu'au bout de sa chaîne afin de choisir et déplacer certains objets. Des objets précis, pas pris au hasard. Il entre en contact avec des bouts de bois : en réalité, exactement le même genre de bouts de bois que ceux déplacés tous les jours par son maître. Du bois de chauffage pour le poêle.  Ayant constaté que je commence toujours par de petits fragments de sapin pour l'allumage, Fitzroy fait pareil. Sa précision est hallucinante.

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Fitzroy est comme un enfant qui tente d'imiter les choses que fait son papa. Le plus étonnant, c'est qu'il réussit très bien. On voit qu'il a dégagé d'abord un fragment de sapin que j'avais découpé effectivement pour l'allumage du poêle. Rien n'est fait de façon aléatoire.

Pour poursuivre logiquement notre vie commune, j'ai signalé verbalement à Fitzroy qu'il faut prendre le morceau de bois d'allumage et l'amener dans la maison. C'était franchement comme si je donnais ces instructions à un être humain.


Notez que mon chien reste attaché pendant toutes ces opérations... sinon il serait capable de courir après un véhicule qui passerait sur le chemin à côté de notre maison.

J'indique clairement enfin, verbalement, que je compte rentrer à l'intérieur de la maison. Fitzroy comprend immédiatement.


Il ne lâche pas un instant le bout de sapin. Nous voilà donc partis ensemble vers la maison.


Notez bien que je ne tire même pas vers la maison, qui se situe à droite de moi, dans l'alignement du museau de Fitzroy. Et nous voilà enfin à l'intérieur de la cuisine. Fitzroy est désormais détaché de la laisse... et il n'a pas encore posé le morceau de sapin.


Pour moi, son maître, cet adorable chien est génial. Il comprend tout. Je tiens à préciser par ailleurs que je lui ai toujours parlé uniquement en langue française... avec une seule exception : le mot "down" (en bas).

Etonnant, non ?


Cliquer ici pour regarder Monsieur Cyclopède. Je pense au matin, il y a longtemps, quand j’avais croisé Pierre Desproges du côté de Chatelet à Paris. Il n’était pas encore très connu, et je suppose qu’il était surpris de tomber sur un étranger qui le reconnaissait. De toute façon, il a accepté tout de suite ma suggestion qu’on prenne ensemble un café au comptoir. Le gag, c’est qu’au moment de payer les cafés, je me suis rendu compte que je n’avais pas un sou en poche. J’étais totalement désorienté, mais Desproges m’a donné l’impression de trouver la situation amusante.

Friday, December 9, 2016

Kirk Douglas has turned 100

#KirkDouglas100th

Issur Danielovitch Demsky, alias Kirk Douglas, was born in New York on 9 December 1916. He is the father of the actor/producer Michael Douglas.


My Antipodes blog has turned 10 today.
Click here to see the first post.

Thursday, December 8, 2016

Oldies at Sydney University

Click here to see how the famous old Honi Soit weekly newspaper will be preserved online.


This 88-year-old jacaranda tree in the charming quadrangle won’t be there to celebrate the launch of the new database. It died over a month ago, on 29 October 2016, and collapsed onto the sunny green lawn.

Australia and her Aborigines still trying to understand each other

#Australie #AustraliaDay #Aborigènes

The long road has been winding its way through a tunnel for many years, and the bright light is not yet visible. The newspaper The Australian recently shocked indigenous people by publishing this cartoon by Bill Leak:

Click cartoon to enlarge

People were hurt by this silly representation of an Aboriginal as a beer-guzzling father who has forgotten the name of his son. Reactions blossomed immediately. Aboriginal fathers spoke with pride of their sons. Everybody agreed that Leak's hurtful depiction of Aboriginals served no useful purpose. The newspaper itself lost readers and money.


Recently, animosity of Aborigines towards white society arose in Fremantle (Western Australia) on the old question of Australia Day festivities next 28 January. Many Aborigines call it "Invasion Day", considering that it marks the moment in history when white Europeans stole their land. The mayor Ecologist of this city near Perth, Brad Pettitt, whose wife is an Australian international netball player, had hoped that next Australia Day would be celebrated solely by citizenship ceremonies, but the federal government vetoed this idea. So, traditional celebrations will be held as usual.

Pair of simple English words that utterly confuse the French

Here's an example of a confusion I found yesterday:

 
Plantu's  presidential candidates both regret their years spent applying the politics of a certain "looser" (meaning a loser):
Hollande for Vals, and Sarko for Fillon.

• The verb “to lose” is extremely simple for an English child. French people are familiar with this verb. They would understand somebody who says he has lost his wallet. They recognize the sound of the word “loser”, pronounced as luzeur. They know that it designates somebody who has lost something, or has a tendency to lose things often. But they often don't know how to spell it correctly. They might even spell it incorrectly as “looser” (as in the above political drawing).

• The adjective “loose” is equally simple in the English-speaking world, because a child soon learns, say, that one of his/her teeth is loose. That child might even discover that he/she can loosen that tooth by wobbling it to and fro. In the unusual case of two teeth that are simultaneously loose, the one that wobbles more might be said to be looser than the other one. And you might have to explain to a French friend that this out-of-the-way comparative form, "looser", is pronounced as lousseur. Indeed, were the child to have three loose teeth, you might ask him/her which of the three is the loosest, pronounced louceste.

If you want to see how complicated the English language can be for a French friend, try to explain the meaning of my last two paragraphs. French people often find it difficult to grasp the distinctions between these two totally different sets of terms. If a French child found that a tooth was loose, he/she would simply say that that it moves.

For the moment, I'm not even sure I can find a common French equivalent for the adjective "loose". Suppose, for example, that I would like to say in understandable French that a certain lady has a screw loose. (Elle est givrée.) I've discovered personally that it's an incredibly difficult task! I'm not even convinced that many French people really understand the precise meaning of the saying "to have a screw loose".

Wednesday, December 7, 2016

Lost enough already — no more time to lose

François Hollande has barely started his speech revealing that he won’t be seeking a second term in office. Removal people are already carting away his personal furniture and belongings. Click here to appreciate some well-done presidential humor.

Tuesday, December 6, 2016

Family-history detective work

A few days ago, an unknown person wanted to leave a short comment on one of my family-history articles written in 2009 : “What a great piece of detective work”.  I had almost forgotten that piece of research work, which started with the following photo of my Irish-born great-grandfather Isaac Kennedy [1844-1934] in South Grafton:


In a nutshell, my "detective work" consisted solely of phoning up an uncle in Australia to obtain the name of Isaac's street in South Grafton, and then searching through Google Street View to see if there was a house with a fence of that kind. I soon found the right house:

46 Spring Street, South Grafton

Today, it would be impossible to conduct this research, since all the residents of Spring Street have recently (?) removed their front fences to allow the entry of heavy equipment to raise the houses above flooding.

Click here to access my original article.

Our suddenly-popular president

For a current president, there's no better way of gaining popularity than to announce that you'll be abandoning the job. That leaves the way open to both friends and enemies to say publicly that you were a nice fellow.


I wonder what would happen if he were to suddenly say: "Now that I see that more people admire me, I think I should change my mind and envisage a second term." If ever François Hollande were to adopt this approach, I think he should be careful. I'm not very experienced in the domain of presidential counseling.

I'm pleased to see that Bernard Cazeneuve has accepted the nice task of guiding both the nation and her chief to the end of an era. He's a courageous gentleman. Above all, he has been a faultless head cop, and he'll surely go down in modern French history for that. As for the outgoing president, I'm not convinced that history will store away a good image of his passage.

Sunday, December 4, 2016

Ancestry company’s DNA conclusions “mostly total bollocks”

                                            Graham Roumieu for BuzzFeed News

I was pleased to hear the British geneticist Adam Rutherford saying that the conclusions of the BritainsDNA company are “eloquent, but mostly total bollocks”. Click here to read an amusing article in BuzzFeed by Tom Chivers that pulls no punches on this subject.

It so happens that my limited use of Y-chromosomal testing carried out by a US company was highly successful in the sense that it enabled me to prove that my paternal great-grandfather William Skyvington [1868-1959] was a scoundrel, indeed a crazy nincompoop. Click here to visit a page on this so-called Courtenay Affair. I've handled the facts in detail in my book They Sought the Last of Lands, Gamone Press (Choranche), which can be purchased through Amazon. Published in 2014, its number is ISBN 978-2-919427-02-4.

My personal Y-chromosome data is displayed publicly on the ysearch website. Curiously, apart from the Courtenay Affair, I’ve never obtained the slightest match with a so-called “genetic cousin”. This seems to suggest that we Skyvington folk are rather rare birds.

Mind-stuff

As a young man encountering mathematics, science and philosophy at the University of Sydney, I was fascinated by a book by Arthur Eddington [1882-1944] : The Nature of the Physical World.


In this breath-taking book, published in 1928, Eddington introduced the concept of mind-stuff.

The mind-stuff of the world is, of course, something more general than our individual conscious minds.... The mind-stuff is not spread in space and time; these are part of the cyclic scheme ultimately derived out of it.... It is necessary to keep reminding ourselves that all knowledge of our environment from which the world of physics is constructed, has entered in the form of messages transmitted along the nerves to the seat of consciousness.... Consciousness is not sharply defined, but fades into subconsciousness; and beyond that we must postulate something indefinite but yet continuous with our mental nature.... It is difficult for the matter-of-fact physicist to accept the view that the substratum of everything is of mental character. But no one can deny that mind is the first and most direct thing in our experience, and all else is remote inference.

Thanks to Eddington, I acquired my fundamental awareness of science-based philosophy at the age of 15. Apart from my later passion for quantum theory, biology and computer science, my thinking has not changed greatly since then. These days, I find it more and more difficult to communicate meaningfully and profoundly with people who are not on this wavelength.

More Leonard Cohen... for eternity

                                                                       DIEGO TUSON/AFP

Click here for Suzanne,
Bird on the Wire and
Hallelujah

WARNING: If you don't read French, then so much the better...
because the text in Le Monde contains some utter nonsense. Ignore it!

Damages of death

The following blog post is dedicated to friends who have suffered—recently or less recently—from the death of loved ones. Unfortunately I'm aware of an unavoidable problem in my reasoning. The basic idea that our human brains were never designed to handle philosophical and/or scientific thinking is best understood by those who've read a science book such as The Magic of Reality by Richard Dawkins. If you've never encountered such a book, then my elementary reasoning might fail to convince you.
It is pointless to think of a deceased individual as “damaged”. He/she has simply disappeared. My use of the word “damages” refers to those who are left behind: relatives and friends of the deceased. Often they will have called upon subterfuges to weaken the blow of the death of their loved one. But this “solution” might not work successfully in the immediate future, if ever. In the past, religions provided the best subterfuges. But, with the disappearance of profound religiosity in society, this subterfuge is losing its force, if not totally disappearing.

To bear the unbearable, I know of only one powerful subterfuge, which has been dominating my personal existence for several years. I adopted it when I became totally atheistic. That was after my encountering, above all, the writings of Richard Dawkins. My subterfuge is quite simple. It consists of admitting that we humans are indeed terribly weak creatures. Our brains were created long ago, at a time when the only ambitions of primitive Homo sapiens were to survive and procreate. This involved tasks such as hunting for food, combating many enemies (including other humans), and recovering from sickness. But the cerebral mechanisms of that archaic creature were hardly designed to grasp challenges that would finally culminate in logic, reason, philosophy and science. The highest level we’ve ever attained consists of realizing in a fuzzy fashion that we’ll never move close to anything like a greater understanding of our existence. So, the best conclusion is to give up searching. Our quest is doomed, and all attempts to pursue this quest will inevitably hurt us. We must simply learn to abandon all such desires.

In The Divine Comedy of Dante Alighieri, people for centuries have shunned the terrible inscription at the entrance into Hall:

Abandon all hope, ye who enter here.


The Barque of Dante by Eugène Delacroix

My personal reaction is totally the opposite. We must indeed abandon all hope for, in doing so, we free ourselves of the pain of trying to understand things that we were simply never built to understand! Consequently, instead of descending into sadness, we can spend the rest of our existence doing only the things we were designed to do, and thinking things that we are capable of thinking.

There is a corollary to my formula for happiness. The consequences of following the river Styx to Hell are not only abominable; they’re also clearly absurd, and therefore impossible. I don’t know where the Homo sapiens invention is located in the panoply of possible creations, but I have the impression that it’s not too far up the ladder. Today, we’ve almost attained a point of implosion… which makes me feel that the end is near. Up until now, the animal world seemed to have advanced in several splurges, none of which ever got anywhere near lasting for a lengthy period. Dinosaurs were probably the greatest happening on Earth… but they were wiped out long before they might have started (?) to to build science laboratories and write books. And it’s most likely that Homo sapiens will do little better than the poor old dinosaurs. So, I can’t possibly imagine how or why the processes of Nature might get involved in building creatures that end up constructing real-life creations of the kind of medieval rubbish described by Dante. If they had the skills to tackle creations of that kind, they would surely be far more interested in building spaceships…

There is another corollary to my formula for happiness. I might describe it as “mind-boggling”… but that would be wrong, because this corollary is so simple and obvious that it doesn’t boggle my little mind in any sense whatsoever. Here’s my second corollary: Everything that makes up the universe as we imagine it (fuzzily) today has been here forever, and will continue to exist forever. Not only is it difficult to imagine that what we call “time” (an invention of Homo sapiens) might have a beginning and an end; it’s totally absurd. So, we should abandon such silly ideas, in the same way that we abandon Dante’s “hope”. That leaves us with the bare necessities of a Good Life freed from archaic rubbish of the kind that fascinated earlier specimens of our race… and faced solely with the pursuit of human happiness and goodness.

If you wanted a model for our existence, and you were prepared to accept a fictional one, I would highly recommend the Sermon on the Mount, which is surely some of the finest literature ever written.

Saturday, December 3, 2016

Xmas gift for me

Here’s an excellent suggestion. Since this French issue of Blake & Mortimer volume 24 is a comic book, I’m sure my momentarily degraded eyesight wouldn’t be a problem.


Some observers claim that the hero of this tale is an archaic writer named Shakespeare. That can’t be true, of course, because we all know he didn’t even exist.

Friday, December 2, 2016

Google software improves its own translation process

                                                                           [photo Manuel Burgos/Getty]

Click here to read a New Scientist article about an improved approach to automatic translation... invented spontaneously by the AI system itself [artificial intelligence] that had been handling this activity. That’s a fascinating idea. An AI designs its own approach enabling it to do a better job.

Website names don't attract visitors

People imagine that it's a good idea to give a new website a name that's likely to attract visitors. In fact, search engines don't gravitate towards such-and-such a website because of its name. They do so because of complex algorithms that remain trade secrets.

In the old world, before the Internet,  the founders of a new company usually adopted a name for subtle reasons. That's to say, they didn't simply choose a name at random. Let's look at a few examples.

• A celebrated case of a name with no obvious meaning whatsoever is Kodak. It came to be associated onomatopoeically with the sound "click clack" made by the shutter of an old camera. But that wasn't the reason for choosing that name.

• In France, the communications agency named Australia has never had anything whatsoever to do with my land of birth. That kind of situation is quite rare.

• Talking about Australia, a celebrated hat-manufacturer chose a delightful name for his product: Akubra. As far as I know, this name has no known meaning whatsoever.

• In the Internet world, the name Facebook was chosen because the founder was thinking of yearly school albums. But the company's present preoccupations extend well beyond that small world.

• The celebrated IBM name was chosen back in the old days when it designated "International Business Machines".

• The well-known IKEA name has its origins in the Nazi era. The store was created in 1943 by a Swedish Nazi sympathizer, Ingvar Kamprad. The last two letters stand for the farm where he grew up, Elmtaryd, and the town where the farm was located, Agunnaryd.

• What about Google? I was persuaded that it was a pure nonsense word. Not at all. It's a mathematical term that designates a very big number : 1 followed by a hundred zeros.

• And Amazon? Founder Jeff Bezos wanted a word that started with an "a", so that it would appear at the top.  Besides, since the river of that name was the longest in the world, he hoped that his new company would also become one of the biggest.

• The term Skype was surely nonsensical. Not at all. It once meant "Sky-peer-to-peer".

In other words, it's quite difficult to find a successful name that means strictly nothing at all.

Well, here's an item of personal news. I intend to keep Antipodes for what it is: an essentially English-language blog of my personal jottings. On the other hand, I'm thinking of starting a new blog for French-language jottings of a similar kind. You'll see it shortly. I promise you that its crazy name has absolutely no meaning whatsoever!

Base jumps can go wrong

Tineke Bot sent me a photo of land at Châtelus, taken from their house in Choranche.

                                                                         [photo by Tineke Bot]

Click the photo to enlarge it slightly.

A base jumper had taken off from the cliff above Rochemuse : Tineke's property, located behind the photographer. He was blown onto the top of a tree in Châtelus. A rescue helicopter arrived on the spot. It was a complicated and risky affair, and it took many people several hours. The fellow's life was at stake, as he could have slipped to his death at any instant. Happily, the base-jumper finally managed to get down safely out of the tree by his own means. All's well that ends well.

Thursday, December 1, 2016

Plantu says goodbye


What exactly is that white object that the president is waving?
Is it a handkerchief... or maybe some kind of female garment?
The barrister's past-tense words are hard to understand:
"You know, he was a good fellow."
Good for whom?

Sewage power to handle drinkable water

A city in Denmark will be the first place in the world to use domestic wastewater and sewage to handle their system of drinkable water. Now, don’t get me wrong. Danes are not going to be asked to consume technologically-improved shit! The dirty muck is to be used solely to create electrical energy to drive the machinery that pumps pure crystalline-clear water into Danish homes in the city of Marselisborg.

Energy generator (photo from Aarhus Water)

Comparable approaches to electricity generation could be imagined to drive desalinization factories. The principal source of power and energy is, not human sewage, but rather... human imagination.

Looking for something to do in Paris?

Drawings in every imaginable state
by Plantu

Meditating and thinking for quite some time

In the Marais of Paris, I used to eat often in a small couscous restaurant in the Rue des Archives, just up from the BHV department store. An entire wall was occupied by a marvelous comic-strip painting that presented years in the life of an old desert-dweller who did nothing other than meditate. In the beginning, as he started his meditation, the desert was totally bare. Then a few people started to appear in the vicinity… but they did not obstruct the fellow’s intense meditation. Soon, there were nomadic camps around him, but he paid no attention. Neither did they. LIttle by little, the perpetual meditator was surrounded by villages, which were transformed into huge cities. The meditator, as usual, did not notice these changes. Finally, the cities started to crumble, and turn back into dust. The desert recovered its original forms… and the meditator finally stopped meditating, stood up, and greeted us with a smile and a summary of events: “That was one of the richest meditation sessions I’ve ever experienced.

In the city of Yehud near Tel-Aviv in Israel, archeologists recently unearthed a Bronze Age sculpture of a little seated man. Deeply engaged in meditation, he has one hand holding his head in the pose of the Thinker of Rodin.

                                                              [photo Menahem Kahana / AFP]

Those three mythical individuals—the Meditator in the Marais, the Penseur of Rodin and the Thinker of Yehud—symbolize my existence at Gamone. True enough, I've been that way for quite some time.

New chemical elements

 Dmitri Mendeleev [1834-1907]

While the world at large is preoccupied by ridiculous or uninteresting themes, I’m impressed to find that the Inorganic Chemistry Division of the IUPAC inserted officially, yesterday, four new elements into Mendeleev’s table:

          • Nihonium and symbol Nh, for the element 113,
          • Moscovium and symbol Mc, for the element 115,
          • Tennessine and symbol Ts, for the element 117, and
          • Oganesson and symbol Og, for the element 118.

When I started my studies of chemistry at Grafton High School in 1952, this table terminated down in the vicinity of neptunium, symbol Np, whose atomic number was 93. Named after the planet Neptune, it came just after uranium, symbol U, number 92, named after Uranus.

A lot of radioactive water has flowed under the bridges of inorganic chemistry since then.