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Wednesday, February 1, 2017

Dissonance cognitive

                          AFP/Thomas Samson

Le Parisien indique que les médias européens se demandent si François Fillon a la capacité de demeurer le candidat présidentiel de la droite.

Aux Etats-Unis, beaucoup de gens se demandent si Donald Trump a la capacité de rester président.

Dans les deux situations, le terme “capacité” a le même genre d’insinuation. Capacité mentale de ressentir la vérité.

Endormi profondément


C'est Scott Adams, l'excellent créateur de Dilbert, qui m'a appris le rôle fondamental d'un état hypnotique dans un concours comme celui qui se déroule en France actuellement.. Je constate effectivement que le candidat François Fillon est tombé dans un état de sommeil profond où il n'entend presque plus rien, uniquement les voix de ceux qui l'ont hypnotisé récemment. Il croit bien se retrouver comme d'habitude dans un univers familier où son épouse travaille pour lui, où les êtres d'en face (les Socialistes) tentent constamment de le descendre en flammes. Si un membre du parti adverse ose lui dire que les autorités ont parfaitement raison de vérifier que Penelope ne faisait pas un travail fictif, le cerveau endormi de Fillon se bloque, et il n'entend pas du tout le raisonnement.

Autrement dit, Fillon subit les conséquences de ce qu'on appelle souvent la dissonance cognitive. Son univers ne se présente pas à lui de la même manière qu'à beaucoup d'autres observateurs. Puisqu'il s'agit sûrement du même univers, cela veut dire forcément que l'un des deux groupes regarde un univers totalement bidon. Qui donc ? Fillon ou la partie adverse ? Qui est-ce qui serait momentanément dans un état d'hypnose ? François Fillon ou le peuple de France ?

Wednesday, December 21, 2016

Théorie de psychologie extraordinaire

Elle s’appelle la dissonance cognitive. Un groupe d’observateurs regarde exactement les mêmes choses qu’un autre groupe… mais chacun a l’impression de ne pas voir la même chose que l’autre groupe. C’est de la Rélativité !

Cherchez des exemples autour de vous-même. Vous serez obnubilés par la grande présence de cas de dissonance cognitive qui se présentent. C’est franchement inimaginable…

Sunday, December 11, 2016

Le monde lui-même ne change pas ; seulement notre façon de le ressentir

Si vous demandiez à un être raisonnable de vous proposer un résumé de ce qu’est la réalité dans nos sociétés modernes, il est fort probable qu’il vous dise qu’il n’y a rien de plus simple que la réalité. Il s’agit tout simplement de l’état des choses : ce qui est, pour ainsi dire ; tout le contraire de ce qui n’est pas le cas. Un point, c'est tout. Or, cette réponse de bon sens est partiellement fausse, sinon nous ne verrions pas tant de contre-vérités.

Parlons de la politique. Les sociétés modernes se divisent en deux : d’un côté la Gauche, de l’autre la Droite. En 1962, en tant que jeune Australien naïf, je suis arrivé en France sans la moindre notion de cette distinction. Je ne savais qu’une seule chose. Mon milieu rural de Grafton était sûrement du côté Liberal ou Country Party, tandis qu’il faudrait se retrouver dans les zones pauvres de grandes villes australiennes pour trouver des citoyens du côté Labour. Autrement dit, je pensais ne rien savoir du tout sur la distinction Gauche/Droite mais, en réalité, j’étais en plein dedans. La forêt australienne m’avait simplement empêché, pendant les deux premières décennies de mon existence, de remarquer l’existence des arbres.

Un observateur exceptionnellement perspicace pourrait se dire : Puisque la moitié des gens croient X et l’autre moitié Y, il doit y avoir de petites différences subtiles entre X et Y. Ça ne devrait être, en fin de compte, qu’une distinction entre deux points de vue en parallèle. Et voilà un commencement de la sagesse. On croit regarder deux univers totalement différents : celui de la Gauche et celui de la Droite. La vérité, c’est qu’il n’y a qu’un univers unique. C’est le regard des uns et des autres qui donne la fausse impression de l’existence simultanée de deux univers qui s’opposent constamment, l’un à l’autre.